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Lovely C.

6 mars 2011

Le shoppping à New York City

shopping

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6 mars 2011

New York mi amor: scène de la vie quotidienne 4

voyantebrooklyn

6 mars 2011

New York mi amor: scène de la vie quotidienne 3

plagiataumoma

6 mars 2011

New York mi amor: scène de la vie quotidienne 2

perfectnewyorker

6 mars 2011

New York mi amor: scène de la vie quotidienne 1

MANICURECHINOISENY

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6 mars 2011

New York mi amor : le coup de foudre

NEW_YORK

20 février 2011

Le Syndrome pré départ et une lettre à mon amoureux

 

predepart

 

Ça ne va pas du tout. Je me suis défoncée la tête toute la journée, consciencieusement. J'avais envie de pleurer dès le réveil, pleurer pour n'importe quoi. Tu me manquais, tes bras, ton corps me manquaient. J'en avais marre, marre d'être loin, marre d'être sans toi, marre d'être avec mon frère chez mon frère

 

Et puis les éléments se sont ligués contre moi, le wifi qui ne marche pas, la banque fermé le samedi, et mon frère dans les pattes parce qu'il ne bosse pas alors que je ne voudrais qu'une seule putain de chose c'est être seule et avancer non pas parce que je veux mais que je dois.

 

Bref une putain de journée de merde, mais j'ai fait un super joli dessin et j'espère qu'il te plaira.

 

J'ai hâte de partir. C'est comme un endroit maléfique ici où les névroses familiales sont décuplées. Je veux être avec toi, parce qu'avec toi c'est marrant, parce qu'avec toi je vois le bon côté des choses et quand toi tu deviens négatif, ben moi je trouve que j'assure. Est ce que tu ne le vois pas que je me marre avec toi? Je ne me suis jamais autant et aussi souvent, et aussi longtemps marrée avec un mec. T'es con, tu me fais rire, j'aime rire, avec toi, de nous des autres, de toi, de moi. Ici ce n'est pas drôle. Les gens ne sont pas drôles, mon frère est parfois drôle mais il est quand même super pas drôle la plupart du temps. Et moi je ne dois pas être drôle non plus tellement je suis peu intéressée par ce qui m'entoure (le blanc, les magasins, les autres, les histoires de mon frère). Ouais c'est pas la joie.

 

C'est pas la déprime non plus, parce que sans toi, sans argent, sans internet, dans le froid , je dessine, et je progresse, je découvre, j'expérimente, c'est chouette. Mais mon fils me manque quand même drôlement et je me sens coupable.

 

Je t'aime, je suis désolée de ne pas mieux te le montrer, mais tu me rends heureuse je pense plus de 70% du temps ce qui pour une cyclothymique comme moi, est un taux passablement élevé. Le reste du temps, ce n'est pas toi qui me rend malheureuse mais la vie la mort l'existence, le monde et moi. Il reste quelques pour cent ou tu me rends triste mais je sais que tu m'aimes alors ce n'est pas très malheureux.

 

J'ai le sentiment que je suis de plus en plus heureuse. Mais c'est peut être une vue de l'esprit qui n'a rien à voir avec la réalité. Parfois j'ai ce sentiment quand tu me dis certaines choses. Puis je me dis que quand même je progresse, j'essaie des nouveaux trucs, je suis moins pire qu'avant, est ce que je me plante totalement?

 

Je ne dis pas que j'ai tout résolu, hein, je sais que je suis difficile, mais j'ai le sentiment qu'avec toi cela devient plus simple.

 

Je pense que je vais profiter à mort de new york, d'être avec une copine, sans mon frère (famille) et sans toi, même si je préférerais être avec toi et mon fils. Cela fait très longtemps que ça ne m'est pas arrivé, et je suis très curieuse. Je ne pensais pas sincèrement que j'irais un jour à New York, seulement si je devenais vieille et bourgeoise (c'est ça hein? Je deviens une vieille bobo has been?)

 

Non mais sérieusement, je veux vivre mon rêve américain et puisque tu as préféré ne pas prendre le risque de venir, puisque je dois le faire sans toi, je veux le vivre à ma manière à moi. Je penserais tout le temps à toi, tu me manqueras sûrement beaucoup, mais je préfère te ramener plein de beaux souvenirs que de m'obliger à communiquer avec toi. Je te demande pardon pour ça, d'une certaine manière c'est complétement égoïste mais pas totalement.

 

J'avoue que j'ai des réticences depuis le départ à aller dans cette ville dont tout le monde parle comme du centre du monde. Ça me fait un peu peur.

 

Mais je suis contente. Et fière de moi. J'y vais

 

 

Je t'aime

tu me manques

j'ai hâte de retrouver ton corps, ton grand corps chaud qui sent toujours bon

16 février 2011

Les merveilles des réseaux sociaux: Conversation avec rita

 

« devine qui nous a dégotté un loft à Brooklyn...

« Non...

« Si...par contre prends un duvet parce qu'il risque de cailler

 

J'arrive du grand nord; ça m'est égal. Alors voilà je n'ai plus aucune excuse pour partir.

 

14 février 2011

transportation

 

fus_e_copie_copy

Pour aller de Montréal a New york il y a trois voies:

  • la voie aérienne, très cher car la plupart des avions pour New York partent de Toronto. Montréal n'est que la capitale économique d'une région en souffrance

  • la voie terrienne, par bus de nuit, 6h de trajet, avec l'extraordinaire passage aux douanes américaines en plein milieu de la nuit: allez hop tout le monde descend, chacun attend son tour, tous les passagers sont contrôlés scrupuleusement

  • et la voie ferrée avec l'Amtrak, 12h pour relier 560km.

 

J'ai bien évidemment choisi l'Amtrak, c'était trop tentant . Des heures dans un paysage désertique et blanc pour relier la civilisation: je vivais mon rêve américain, le dur franchissement des frontières.

AMTRAK

Je suis allée prendre mes billets dans une gare à moitié désertée et souterraine. Une vieille rombière s'est occupé de mon cas, désespérée par mes questions naïves (1) Ah Montréal!

 

(1) ça dure combien de temps? On s'arrête où? Pourquoi ça met si longtemps? Les douanes ça ira avec mon vieux passeports un peu pourris

 

12 février 2011

La retraite (en attendant Godot...?)

 

Comme je le disais à une amie, qui s'étonnait de ma productivité ces jours ci: « le canada en plein hiver est un bon endroit pour travailler: un blanc éclatant, un silence de mort, un calme olympien . 

Si on ajoute que je suis venu ici voir mon frère qui venait de se faire larguer et pique une dépression type trentenaire à la dérive, je pense que les conditions de travail ne sont pas loin de la retraite monacale après 6 mois sur les routes de l'Espagne et de l'Inde. Du coup je recommence à peindre

SNOWWHITEINCANADA

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Lovely C.
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